Édition du mercredi 10 septembre 2014
Le gouvernement souhaite développer l'usage civil des drones
Le secrétaire d’État aux Transports, Alain Vidalies, a pris la parole hier à Bordeaux à l’occasion de l’ouverture d’un salon consacré aux drones. La présence du secrétaire d’État dans ce salon consacré à un secteur industriel encore balbutiant n’est pas anodine.
Les drones constituent un sujet dont on entendra de plus en plus parler dans les collectivités – et dans toute la société – au cours des années qui viennent. Ces petits aéronefs sans pilote, télécommandés depuis le sol, et dont le poids est souvent inférieur à 2 kg, voient leurs usages se multiplier. Si c’est souvent leur usage militaire qui fait la une de l’actualité, de nombreuses applications civiles se développent, et les collectivités locales pourraient bien, demain, se servir de ces engins de plus en plus souvent. Parmi les applications les plus couramment évoquées aujourd’hui, on peut citer la surveillance anti-incendie dans les zones forestières, la cartographie, les relevés topographiques, la surveillance du trafic routier… Plusieurs communes ont déjà expérimenté l’usage de drones (bien moins coûteux que les hélicoptères) pour réaliser des missions de thermographie aérienne, c’est-à-dire des cartes permettant de visualiser les pertes d’énergie des bâtiments.
Rien de surprenant donc à ce que Alain Vidalies soit allé soutenir cette activité de recherche et d’industrie, dont il estime que le chiffre d’affaires devrait « tripler » d’ici 2015 et qui pourrait selon lui générer 10 000 emplois dans les prochaines années.
Reste que de nombreuses questions réglementaires se posent, en particulier en matière de sécurité. Alain Vidalies a appelé hier à ce que soit déterminée une réglementation « juste nécessaire, autorisant les expérimentations tout en assurant la sécurité des biens et des personnes survolées ». Il a promis un arrêté permettant « d’assouplir les contraintes » pour l’année prochaine.
Les drones constituent un sujet dont on entendra de plus en plus parler dans les collectivités – et dans toute la société – au cours des années qui viennent. Ces petits aéronefs sans pilote, télécommandés depuis le sol, et dont le poids est souvent inférieur à 2 kg, voient leurs usages se multiplier. Si c’est souvent leur usage militaire qui fait la une de l’actualité, de nombreuses applications civiles se développent, et les collectivités locales pourraient bien, demain, se servir de ces engins de plus en plus souvent. Parmi les applications les plus couramment évoquées aujourd’hui, on peut citer la surveillance anti-incendie dans les zones forestières, la cartographie, les relevés topographiques, la surveillance du trafic routier… Plusieurs communes ont déjà expérimenté l’usage de drones (bien moins coûteux que les hélicoptères) pour réaliser des missions de thermographie aérienne, c’est-à-dire des cartes permettant de visualiser les pertes d’énergie des bâtiments.
Rien de surprenant donc à ce que Alain Vidalies soit allé soutenir cette activité de recherche et d’industrie, dont il estime que le chiffre d’affaires devrait « tripler » d’ici 2015 et qui pourrait selon lui générer 10 000 emplois dans les prochaines années.
Reste que de nombreuses questions réglementaires se posent, en particulier en matière de sécurité. Alain Vidalies a appelé hier à ce que soit déterminée une réglementation « juste nécessaire, autorisant les expérimentations tout en assurant la sécurité des biens et des personnes survolées ». Il a promis un arrêté permettant « d’assouplir les contraintes » pour l’année prochaine.
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